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Présentation les Sutras
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La base de l’être humain,

C’est tout son devoir de piété filiale

 

                         Le Vénérable Maître Hsuan Hua

                   Traducteur en Français : Ly Thi Minh Nguyet

 

Vous êtes un homme, mais pour devenir Bouddha, vous devriez être un homme bon. C’est pourquoi, il vous faudrait consolider la base de l’être humain. En quoi consiste cette base ? Eh bien ! Elle consiste à respecter les pricipes moraux suivants : la piété filiale, la loyauté, la confiance, le respect, la politesse, la générosité, l’honnêteté, l’intégrité. La base de l’être humain s’appuie sur ces huit qualités. C’est pourquoi Conficius disait :"BÆc quân tº...chi b°n dã." Ce qui singnifie : L’honnête homme ne s’intéresse qu’à la base, car une fois la base est solide, la religion naîtra. Précisément la piété filiale et l’amour fraternel constituent la base de l’être humain. Par conséquent la base de l’être humain c’est tout d’abord remplir son devoir de piété filiale, respecter les vieux et les sages, considérer les personnes âgées comme ses parents, les personnes assez âgées comme ses frères et soeurs, les jeunes adolescents comme ses enfants. Si vous possédez ces points de vue vous méritez d’être un homme. C’est pourquoi nos ancêtres nous ont enseignés qu’il faut se dévouer aux personnes âgées chez les autres comme des nôtres. La base du devoir de l’être humain comporte : l’affection respectueuse envers les vieux, l’estime envers les sages vertueux, le culte envers les moines.

 

Dans le chapître "LÍ Væn ñåi ñÒng", Confucius disait : C’est pourquoi, on ne devrait pas seulement considérer nos proches comme faisant partie de notre famille, nos propres enfants comme les nôtres, mais nous devrions vous occuper des vieux, leur procurer un abri pour qu’ils puissent vivre paisiblement jusqu’à la fin de leur vie, des jeunes pour qu’ils deviennent utiles, des enfants pour qu’ils se développent, des veufs, des veuves, des orphelins, des vieux sans enfants, des infirmes, des handicapés pour qu’ils soient bien entretenus. Depuis des milliers d’années dans le passé, les sages, les bons rois éclairés connaissent bien ces principes moraux, ont gouverné leur pays de cette façon. Quand le roi VˆN VÐ÷NG montait sur le trône, il a accordé beaucoup de faveurs à son peuple. Il commença par distribuer des vivres aux quatre catégories de gens : les veufs, les veuves, les orphelins, les vieux sans enfants. C’est la raison pour laquelle, sous la dynastie des CHÂU, le peuple chinois vivait dans la paix et le bonheur. Car le roi considérait tout le monde comme faisant partie de sa famille, ne distinguait pas le parent de l'’tranger, le proche de l’éloigné. C’est précisément le commencement d’un monde universel. Nous devrions suivre son exemple quand nous pratiquons le Bouddhisme. Si vous cultivez le Bouddhisme avec cet esprit généreux et cette bonne volonté, Bouddha vous viendra surement en aide. Par contre, si vous ne suivez pas cet exemple, mais d’une part, vous vous prosternez devant Bouddha, vous récitez son nom et d’autre part, vous continuez à vous irriter, à vous mettre en colère, alors, tout cela sera peine perdue, vous n’obtiendrez aucun résulatat du Bouddhisme.

 

Je suis incapable de m’exprimer d’une façon ingénieuse, j’essaie seulement de faire offrande de mon caractère nerveux, coléreux. Si vous y réussissiez, vous auriez réellement fait offrande ; si vous n’y arriviez pas, vous ne pourriez jamais entrer en communion avec Bouddha. D’accord, n’en parlons pas beaucoup, car trop de paroles seront inutiles et d’ailleurs vous ne vous en souviedrez pas. Peu de paroles, ne serait-ce qu’une phrase, mais vous vous en souviendrez et vous les appliquerez. Si vous pratiquiez réellement ces qualités de piété filiale, d’amour fraternel, de fidélité, de confiance, de politesse, de générosité, de pureté, d’honnêteté, de loyauté, regrettant sincèrement votre faute, ajoutant à cela l’absence de rivalité, de cupidité, de profit, d’égoisme, d’intérêt personnel, de mensonge, vous auriez fait le premier pas sur le chemin de l’enseignement du Bouddha. Le pas suivant vous demande davantage de force et de courage pour progresser. Je vous souhaite vivement d’atteindre la Bouddhéité au plus vite possible.

 

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