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Le Mantra De La Grand Compassion
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Le Mantra De La Grand Compassion
Le Mantra de la Grande Compassion 
Le Mantra De La Grand Compassion
Le Mantra De La Grand Compassion
Explication par le Vénérable Maître Hsuan Hua
 

LE MANTRA DE LA GRANDE COMPASSION

 

  Explication par Vénérable Maître Hsuan Hua

         Traduction en français : Bhikshuni Dam Nhu

 

 

Le Sutra du cœur Dharani de la Grande compassion a été totalement expliqué mais le Mantra de la Grande compassion ne l’a jamais été. En réalité, il n’y a absolument aucun moyen d’expliquer le Mantra de la Grande Compassion parce qu’il a un langage secret et ésotérique.


Préalablement, je parle d’un vers du Mantra :

 

            "Le grand Mantra de la Grande Compassion

            pénètre le ciel et la terre

            Cent récitations pendant mille jours

            Font réjouir les dix rois

            Sa grande compassion et sa bonté

            Guérissent toute maladie

            Et alors une annonce est projetée du haut

            D’un écran de la faute".

 

Quand vous récitez le Mantra de la Grande Compassion, les cieux bougent et la terre tremble car le Mantra pénètre le ciel et la terre. Si vous le récitez 108 fois tous les jours pendant mille jours (soit à peu près trois ans), à la même heure chaque jour, sans manquer un jour, même si vous êtes occupés, alors les dix rois qui sont les gérants dans les enfers dans les cours de Yama sont ravis.

 

Pourquoi appelle-t-on « le Mantra de la Grande compassion ?
Parce que sa compassion peut débarrasser les êtres vivants de toutes leurs souffrances et difficultés. Parce qu’il soulage la souffrance et donne le bonheur, il est appelé le Mantra de la Grande compassion. Plus important, il peut guérir les maladies. Quelle que soit votre maladie, si vous récitez ce Mantra, vous serez guéri.

 

Quelqu’un demande « je le récite, pourquoi ne suis-je pas guéri ? » « Vous n’êtes pas guéri car votre cœur n’est pas sincère. Avec un cœur sincère, vous obtiendrez certainement une réponse du Mantra.

 

Quand vous récitez 108 fois tous les jours pendant mille jours, les dix directeurs des cours de yama seront ravis et toute maladie peut être guérie. Vous aurez gagné beaucoup de mérites parce que pendant trois ans, en récitant le Mantra, vous ne commettrez pas de fautes, vous ne boirez pas de vin, vous ne mangerez pas de viande ou les cinq plantes piquantes.

 

Dans les enfers, il y a une plate forme sur laquelle se tient l’écran de « l’offense ». Sur cet écran, vous voyez tout ce que vous avez fait (voler, tuer, mettre le feu…), comme le déroulement d’un film.

 

Si vous n’avez pas de karma, alors, rien ne se présentera sur l’écran. Parce que vous êtes dépourvus d’obstacles karmiques, partout dans les enfers, on verrait cette phrase : « Celui-ci ou celui-là a récité la Mantra de la Grande Compassion et a déjà défait sa faute karmique ». Tous les spectres et esprits dans les enfers devraient s’incliner à votre égard comme s’ils rencontraient tous les Bouddhas du passé, du présent et du futur. Ils vous protègeraient comme s’ils protégeaient les Bouddhas des trois temps et devraient informer tous les autres spectres et esprits de ne pas vous créer de problèmes. Ainsi, le pouvoir de ce Mantra est inconcevable.

 

1. NA MWO HE LA DA NWO DWO LA YE YE

 

Nous récitons « Na Mwo Amitabha Bouddha » et « Na Mwo Le Maître Fondamental Shakyamuni Bouddha » mais savez-vous ce que veut dire « Na Mwo » ?  Très peu de gens le savent. Il y a quelques années, j’ai posé cette question à une assemblée et personne n’a su me donner une réponse satisfaisante. Na Mwo est un mot sanscrit qui signifie « prendre refuge ». Cela veut dire aussi « consacrer sa vie, se soumettre respectueusement », c’est-à-dire « j’ai donné ma vie au Bouddha. Je ne la veux pas pour moi-même. Je l’ai offerte au Bouddha et s’il me demande de vivre alors je vis et s’il me demande de mourir alors je meurs. J’obéis au commandement du Bouddha ». Ceci est appelé « consacrer sa vie à … ». « Se soumettre respectueusement » signifie se soumettre avec vénération et avec confiance à Bouddha. Ceci est la signification de Na Mwo.

 

En transformant notre vie, nous prenons refuge auprès du Bouddha corps et esprit. Nous offrons notre vie au Bouddha et prenons refuge auprès de lui. En général, Na Mwo He La Da Nwo Dwo La Ye Ye veut dire « prendre refuge auprès des Trois Joyaux illimités des dix directions ». C’est le principal corps du Bodhisattva qui observe les sons du monde. Bien qu’il soit le corps principal du Bodhisattva, il signifie aussi « prendre refuge auprès des Bouddhas dans les dix directions, du passé, du présent et du futur. En récitant cette phrase du Mantra, vous dites non seulement à vous-même de prendre refuge auprès des trois joyaux des dix directions illimités et qui demeurent éternellement dans le monde ; mais aussi à tous les êtres vivants qui ayant entendu son langage secret, sont invités à retourner leur vie et à la  soumettre respectueusement. Vous savez ce que sont les Trois Joyaux, n’est-ce pas ? Le Joyau du Bouddha, le Joyau du Dharma et le Joyau du Sangha. Vous devriez connaître vraiment que ces Trois Joyaux sont ce qu’il y a de plus sublime et précieuse qui existe. Aussi bien ne ce monde ici-bas, que ceux d’au-delà : perception ou non-perception. Il n’y a rien de plus sublime et honorable que les trois joyaux de l’enseignement du Bouddha. Le monde du Dharma des Bouddhas est le plus haut des dix mondes du Dharma. Nous devrions donc nous réfugier auprès de ces Joyaux suprêmes avec vénération et une profonde croyance, l’accepter fidèlement sans le moindre doute.

 

On peut poser cette question : « Quel est l’avantage de prendre refuge auprès du Bouddha »? Si vous prenez refuge auprès du Bouddha, vous ne tomberez pas en enfer ; auprès du Dharma vous ne deviendrez pas un esprit affamé ; si vous prenez refuge auprès du Sangha, vous ne vous changerez pas en animal. Ceci à condition que vous adotiez toute bonne conduite en accord avec l’enseignement. Si vous continuez à mal agir comme auparavant, c’est-à-dire tuer, voler, commettre l’adultère, mentir, consommer des boissons alcoolisées, commettre des incendies, faire ce qui vous plaît, vous ne pourrez éviter les trois mauvaises destinées. Il n’y a pas de courtoisie dans l’enseignement du Bouddha, du Dharma, et du Sangha et ne vous dites pas ceci : « J’ai pris refuse auprès des Trois Joyaux et ainsi je ne tomberai pas en enfer et je ne deviendrai  pas un animal ou un esprit affamé, et je suppose que je peux faire ce qui me plaît. Non ! Mais vous devez changer vos mauvaises actions. Si vous continuez à commettre des fautes, vous irez en enfer tout de même.

 

Le Bouddhisme n’est pas comme les religions externes qui prétendent « tout ce dont vous avez besoin c’est la foi. Si vous y croyez, même si vous commettez des fautes, vous pourrez aller au paradis. Mais, par contre, si vous n’y croyez pas, même si vous nourrissez le mérite et la vertu, vous n’irez pas au paradis. Si vous croyez en Bouddha mais si vous commettez des fautes, vous irez quand même en enfer. Si vous ne croyez pas en Bouddha, et vous avez plein de mérites et vertus, vous irez au paradis tout de même. La doctrine du Bouddhisme ne trompe pas les gens en disant « croyez en Bouddha, alors tout marche bien ». Si vous croyez en Bouddha, vous ne devez jamais commettre de fautes car si vous en commettez, vous irez toujours en enfer.

 

D’accord, vous pouvez demander si « nous irons en enfer pourquoi dois-je prendre refuge auprès des Trois Joyaux ? » En prenant refuge, vous devez changer le mal et vous tourner vers le bien, changer vos fautes, vous transformer en une personne toute neuve, ne faisant que de bonnes actions et évitant toute mauvaise action. Alors, vous pourrez obtenir des bénéfices. Par conséquent, « Na Mwo He La Da Nwo Dwo La Ye Ye » signifie « prendre refuge auprès des trois joyaux illimités ». Quand vous récitez cette phrase du Mantra, les malheurs seront extirpés. Dans une catastrophe, si vous la récitez continuellement, la catastrophe disparaîtra. Les grandes catastrophes seront minimisées et les petites disparaîtront. Ceci est le « Dharma d’extirpation des malheurs », un des cinq Dharmas Esotériques qui sont :

 

- Déraciner les désastres.

- Accroître les bénéfices.

- L’accomplissement.

- Provoquer la reddition.

- Conquérir et capturer.

 

La récitation de cette phrase permet aussi « d’accroître les bénéfices ». Si vous avez déjà de bonnes racines et que vous récitez le Mantra, vos bonnes racines se multiplieront et vous obtiendrez plus de bénéfices. Ceci est le « Dharma d’augmentation de bénéfices ».  

 

Si vous pouvez réciter le mantra de la grande compassion même si c’est juste la première ligne, c’est un « Dharma d’accomplissement ». Chacun de vos souhaits sera réalisé. Vous réussirez dans tout ce que vous entreprenez. Si vous n’avez pas de fils, et que vous désirez en avoir un, vous avez seulement besoinde réciter « Na Mwo He la Da Nwo Dwo La Ye Ye » et vous en aurez un. Mais vous devez réciter avec un cœur sincère et pas seulement un ou deux jours. Vous devez réciter au moins pendant trois ans. Si vous n’avez pas d’amis et que vous aimeriez en avoir, récitez simplement cette phrase et vous en aurez. Si vous pouvez réciter le mantra en entier, c’est même mieux, mais si vous ne pouvez pas, vous pouvez réciter seulement cette première phrase et atteindre un succès inconcevable. Cette phrase du Mantra est aussi un « Dharma de la provocation d’abandon ». Il provoque les démons célestes et ceux des autres religions de se rendre lorsqu’ils l’entendent. Pourtant cette phrase n’est pas un « Dharma de conquête et de capture ». Quand vous récitez un mantra, les Dharmas de conquête et de capture empoignent tous les démons étranges et bizarre et les tiennent prisonniers. Ainsi la force de cette phrase est inconcevable.

 

« Na Mwo » signifie « changer de vie et se soumettre respectueusement ». « He La Da Nwo » veut dire « Joyau. « Dwo La Ye » signifie « trois ». Ye signifie « vénéreré. Cela signifie donc que nous devrions prendre nos corps, nos cœurs, nos natures, nos vies et prendre refuge auprès des trois Joyaux des dix directions illimités et des trois périodes du temps. Nous devrions vénérer les Trois Joyaux. Les Bouddhas du passé, du présent et du futur sont sans limite. Les trois Joyaux sont donc infiniment sans limite.

 

 

2 – NA MWO E LI YE

 

Comme on l’a déjà expliqué, Na Mwo signifie « offrir sa vie et se soumettre respectueusement ». Etudier le plus respectueusement sous les Bouddhas et les Bodhisattvas.

E Li signifie « le sage ». Ce qui veut dire aussi « éloigné de toutes lois mauvaises et malsaines ». on devrait rester éloigné de toutes mauvaises lois.

 

3 – PWO LU JYE DI SHAU BWO LA YE

 

Pwo lu Jye Di signifie « contempler ». Les autres le traduisent comme « illuminer » comme dans le mot Vairochana, « une lumière brillante universellement claire ». Il est traduit aussi comme « celui qui est contemplé et regardé c’est-à-dire les mondes qui sont observés.

 

Sau Bwo La Ye signifie « consolation ». L’ensemble de la phrase signifie « la consolation contemplative ». c’est le Bodhisattva Avalokiteshvara, le Bodhisattva qui regarde les sons du monde.

 

4 – PU TI SA TWO PE YE

 

Tout le monde sait que Pu ti veut dire Bodhi « illumination ». Sa Two signifie « traverser «  comme en traversant les êtres vivants. Pu Ti Sa Two Pe Ye veut dire que les Bodhisattvas s’illuminent et se libèrent. Ils se réveillent et ils traversent leurs propres êtres vivants. Pe ye  a toujours la signification de « vénérer ». Ye veut dire « baisser la tête en touchant la terre pour vénérer ». Qui vénère-t-on ? On s’incline devant le Bodhisattva illuminé et libéré. L’explication dit que ceci est le non vide du Bodhisattva lasso qui range les troupe des esprits. Quand vous récitez cette phrase du mantra, le Bodhisattva du Non vide du lasso envoie les troupes célestes et les généraux célestes pour vous protéger.

 

5 – MWO HE SA TWO PE YE

 

Mwo He a trois significations « grand, beaucoup et victorieux ». Mwo He : ceux qui ont fait naître le cœur du grand Bodhi. Mwo He : beaucoup de gens qui ont fait naître le cœur du Bodhi.. Mwo he : Ces beaucoup de gens qui ont fait naître le cœur du bodhi, ont tous obtenu l’accomplissement et ont tous été vistorieux.

 

Sa Two a une signification différente de celle d’avant qui signifie « traverser » mais ici il a un autre sens qui est « celui qui est héroïque » c’est-à-dire « courageux et sans peur ». Il signifie aussi celui qui est vigoureux et fait référence à ceux qui pratiquent avec grand effort et s’avancent vigoureusement.

 

Pe ye signifie encore «  vénéner ».

L’ensemble de la phrase signifie je me prosterne pour vénérer le grand Bodhisattva qui est courageux et vigoureux et a fait naître le cœur du grand Bodhi. « Les Bodhisattvas s’illuminent et se libèrent. Ils illuminent les autres et les libèrent aussi.

 

6 – MWO HE JYA LU NI JYA YE

 

Mwo He à nouveau signifie « grand, beaucou et victirieux ». Jya Lu veut dire « compassion ». Ni Jya signifie « le cœur ». L’ensemble de la phrase signifie le « cœur de la grande compassion ». Ye veut dire « vénérer ». La signification est que nous devions nous incliner pour vénérer la Mantra du Dharma de l’esprit du cœur de la grande compassion.

 

7 – NAN

 

Nan veut dire « la mère d’origine ». C’est aussi « l  a mère du mantra » et la mère du Bouddha ». La mère du Bouddha est simplement la mère des cœurs des êtres vivants parce que lescoeurs des êtres vivants contiennent toute la sagesse de la mère d’origine. A travers la pouvoir du Mantra, dix sortes de portes du Dharma s’élèvent :

·         la première est les mots

·         la deuxième est les expressions

·         la troisième est la sagesse : avec l’épée de la sagesse, on coupe toute affliction. La sagesse se reporte à la porte du Prajna Paramita, la perfection de la sagesse.Complentation se refère à la porte du Dhyana paramita, la perfection de la méditation Dhyana.

·         La cinquième est la pratique. On pratique selon le Dharma.

·         La sixième est les vœux. On devrait prêter serment à pratiquer cette porte du Dharma.

·         La septième est l’enseignement. Vous devriez faire les vœux de pratiquer en accord avec l’enseignement du bouddha. Si vous ne le pratiquez pas selon ces enseignements, alors même si vous pratiquiez pendant autant d’éons qu’il y ait de grains de sables dans le Gange, vous ne réussirez pas. C’est comme si vous faîtes cuire du sable en espérant qu’il devienne du riz, mais rien ne se passera. Cependant, pour pouvoir pratiquer correctement cet enseignement du Bouddha, on doit d’abord comprendre la doctrine.

·         Par conséquent la huitième est la doctrine, c’est-à-dire le principe de la voie. Si vous vous initiez à la merveilleuse doctrine de l’enseignement du Bouddha, vous acquérirez la compréhension. Si vous ne comprenez toujopurs pas, cela signifierait que vous pratiquiez dans le noir et ce quelque soit la durée de cette pratique, vous ne réussirez pas.

·         La neuvième est la cause. Vous devez planter une bonne cause, suprême et pure. Alors, dans le futur vous pourrez récolter un bon fruit, merveilleux et sup^rme qui est le fruit de l’ultime illumination.

·         La dixième est le fruit.

 

Ainsi, le mot NAN donne naissance aux dix portes du merveilleux Dharma. Quand vous récitez le mantra de la grande compassion, dîtes le mot Nan, tous les spectres et les esprits se joignent les paumes de leurs mains. Ils sont extrêmement respectueux et n’osent pas fainéanter ou avoir la moindre petite paresse pendant qu’ils vous écoutent réciter le mantra de la grande compassion. Le mot est si puissant qu’ils fussent les mauvais spectres, les esprits ou les djinn. Tous doivent suivre les règles. Nan pousse tous les fantômes et les esprits à écouter la récitation du mantra en joignant les paumes de leurs mains.

 

8 – SA PAN LA FA YE

 

Sa Pan La veut dire « majestueux ». Quand vous récitez cette phrase, les quatre rois célestes viennent exercer les fonctions de protecteurs du dharma. Fa Ya signifie « honoré du monde » ou sagement honoré ». Il se réfère à celui qui est honoré mondialement, sagement et majestueusement, le Bouddha. La phrase se réfère au joyau du Bouddha.

 

9 – SWO DA NWO DA SYE

 

La plupart des gens prononce le premier mot de cette ligne comme « shu », mais il devrait être prononcé en « Swo ». Swo Da Nwo signifie Dharma. Quel Dharma ? C’est la place de la merveilleuse victoire, la loi de la merveilleuse victoire. Elle veut dire aussi « sublime, suprême et émanant la victoire. Rien n’est plus sublime que cette loi et rien n’est plus suprême ; elle émane la victoire.

 

Une autre interprétation est le corps merveilleux et victorieux qui sélève. Cette sorte de montée est subtile et merveilleuse et le corps est victorieux. C’est une autre façon de traduire. C’est l’étape du véhicule le plus suprême, « se référant au monde de celui qui a déjà obtenu la dixième étape de la bodhisattvaïté.

 

Da Sye représente le joyau de Sangha. Sa Pan La Fa Ye représente le joyau du Bouddha. Swo Da Nwo représente le joyau du dharma. Da Sye représente le joyau de Sangha. Ainsi, l’ensemble de la phrase se réfère aux Trois joyaux. Cela signifie que nous devrions demander la protection des trois Jaoyaux.

 

Da Sye doit utiliser les doctrines de l’enseignement pour commander tous les spectres et les esprits et utiliser le mantra pour les acquérir, c’est-à-dire déclarer l’enseignement et faire appel au Mantra.

 

10 – NA MWO SYI JI LI TWO YI MENG E LI YE

 

Na Mwo , Na Mwo maintes et maintes fois. Il semble que vous dîtes toujours Na Mwo aux autres mais jamais à vous-même. Ceux qui appliquent la voie devraient dire Na Mwo à eux-même mais pas simplement rendre hommage aux autres.

Na Mwo signifie « je, moi-même, prends refuge auprès des Trois Joyaux infiniment illimités des dix directions ».

 

Syi Ji-Li signifie « totalement », « vénérer totalement ». Two Yi Meng veut dire « Je ». C’est le je du sans moi. Alors on s’incline totalement, mais pour le soi-même du sans-soi. Comment peut-il y avoir le sans-soi ? Si quelqu’un vous frappe, vous ne ressentez pas de douleur, s’il vous gronde, vous ne sentez pas gênés. S’il vous insulte, c’est comme s’il ne s’est rien passé. Vous n’avez même pas besoin d’être patient parce que si vous devez vous servir de la patience, vous êtes déjà tombés dans la deuxième position. Ici, vous n’avez même pas besoin de la patience parce qu’il n’y a fondamentalement aucune patience à utiliser et rien à utiliser.

 

E Li Ye signifie « le sage ». Alors, on vénère totalement le « je », le sage. Tous les Bodhisattvas, Mahasattvas, tous les dieux et dragons et la division entière du huit ? ? ? des êtres surnaturels devaient incliner au sage du « je » du « sans-moi ». Il y a beaucoup de ces sages. Qui sont-ils ? ici, je vais vous le dire.

 

11 – PE LU DI SHR FWO LA LENG TWO PE

 

Pe Lu Ji veut dire « contempler ». Shr Fwo La signifie « confortable » ou « les sons du monde ». C’est juste le Bodhisattva qui observe les sons du monde. Mais, il est nécessairement le Bodhisattva qui observe les sons du monde qui est confortable dans la contemplation et qui contemple les sons du monde. Si vous pouvez être confortable, si vous pouvez être dominateur et sauver des êtres vivants, alors vous êtes juste un Bodhisattva. Ce n’est pas sûr que le Bodhisattva qui regarde les sons du monde est le Bodhisattva. Si vous pouvez maîtriser ce Dharam, alors, vous êtes une transformation de ce Bodhisattva. Si je le maîtrise, je suis une transformation du Bodhisattva.

 

Leng Two Pe signifie « une île dans la mer ». Il se réfère à la montagne Potala où le Bodhisattva qui regarde les vies des sons du monde, la montagne P’u T’o en Chine. Potala veut dire « les petites fleurs blanches » parce qu’il est couvert de petites fleurs blanches. Il y a un palais là-bas, fait de pierre appelé « le palais de l’amour compassionnante ». C’est là où le Bodhisattva vit. Il est orné aussi magnifiquement qu’un palais céleste et est fait de sept pierres précieuses : or, argent, lazulite, cristal, nacre, perles rouges et carnélian. Mais il n’est pas facile d’aller làa-bas.

 

Pe Lu Jye Shr Fwo La est la personne compassionnante. Leng Two pe est le palais compassionnant où le Bodhisattva regarde les vies des sons du monde.

 

12 – Na Mwo Nwo La Jin Chr

 

Dans cette ligne Na Mwo signifie encore « prendre refuge  et offrir sa vie et se soumettre respectueusement. Nwo La veut dire « le digne » et Yin Chr signifie « amour », l’amour dans le sens de la protection affectée compassionnante. Alors, l’amour d’un digne donne une bonne protection. Auparavant, je parlais des dix cœurs du Sutra qui sont l’apparition du Mantra ; nous devrions nous reposer sur eux dans la pratique.

 

Nwo La Yin Chr : « bonne protection du digne affecté », se réfère au premier, au sixième et au dernier des dix cœurs c’est-à-dire le cœur de la grande compassion. Le cœur du respect et le cœur du Bodhi sans égal. (à suivre)


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