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Le Sutra Du Merveilleux Dharma De La Fleur
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Le Sutra du Merveilleux Dharma du Lotus
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LE SUTRA DU MERVEILLEUX DHARMA DU LOTUS

Explication par Vénérable Maître Hsuan Hua
Traduction en français Bhiksuni Dam Nhu

 

Premier Chapitre : Introduction

 

AINSI J'AI ENTENDU

 

Commentaire :

 

LE MERVEILLEUX SUTRA DU LOTUS DU DHARMA comporte vingt huit chapitres. Le premier chapitre raconte les causes et les conditions amenant à la parole du Sutra. Bien que le premier passage du texte de tous les Sutras est une introduction, c'est le seul Sutra qui consacre un chapitre entier à une introduction.

J'AI ENTENDU AINSI . . . Toute Assemblée du Dharma doit répondre à six nécessités : La foi, l'audition, le temps, l'invité, le lieu et le (spectateur) public. AINSI répond à la demande de la foi. J'AI ENTENDU répond à la réclamation de l'audition. Le Dharma qui est "ainsi" peut être cru ; le Dharma qui n'est pas "ainsi" en peut être pas cru.

         Qui est le "JE" désigné ici ? Il y a quatre types de "JE" ou du "moi". Avant tout, il y a le moi attaché à la personne ordinaire. Ensuite il y a-le moi divin des religions non Bouddhistes. Troisièmement il y a le faux moi que les Boddhisattvas adoptent pour accorder à la convention du monde et quatrièmement, il y a le vrai moi du Corps Dharma du Bouddha.

     Ici, Ananda utilise le faux moi. Ayant atteint le fruit, Ananda n'a fondamentalement aucun "moi", mais il se soumet à la convention du monde et dit : "Ainsi J'ai

     Vous pourriez vous demander, "pourquoi le texte dit-il 'J'ai entendu' ? En réalité n'est ce pas l'oreille qui entendre ? Pourquoi ne dit-il pas c'est 'l'oreille entendait' ?"

        

L'oreille est juste une partie du corps. Le "Je" fait référence au corps entier. Par conséquent, Ananda dit : "J'ai entendu".

     Quatre raisons pour " Ainsi j'ai entendu".

     Ananda parlait les paroles "Ainsi j'ai entendu" pour quatre raisons :

1.        Pour résoudre les doutes de l'assemblée.

2.        Pour honorer les enseignements du Bouddha.

3.        Pour finir les débats de l'assemblée.

4.        Pour distinguer les Sutras Bouddhistes des ouvrages des autres religions.

Quels doutes l'assemblée tenait-elle ? Lorsque Ananda compilait les Sutras et prit une place du Dharma, il manifestait les caractéristiques du Bouddha et ainsi faisait naître dans l'assemblée trois doutes :

Avant tout, les Boddhisattvas, les Arhats et les Bhikshus pensèrent que peut-être le Bouddha Shakyamuni n'était pas entré finalement dans le Nirvana, n'était pas revenus pour faire une conférence sur les Sutras.

         Les autres pensèrent, "ceci doit être un Bouddha d'un autre endroit qui est venu pour nous enseigner.

         Les autres pensèrent encore, "Ananda est devenu un Bouddha ! Autrement  comment pouvait-il manifester les trente deux signes et quatre vingt caractéristiques complémentaires d'un Bouddha ? Comment pouvait-il entourer de cette lumière propre d'or éblouissante, apparaître si splendide ?"

         Mais lorsque Ananda prit un siège de Dharma et dit : "Ainsi j'ai entendu", les trois doutes furent tous résolus. Les Boddhisattvas, les Arhats et les Bhikshus savaient alors que Ananda disait : "Voici le Dharma, il est ainsi, c'est ainsi que j'ai entendu personnellement ce Dharma du Bouddha. Ce n'est pas ma propre invention".

La deuxième raison que les mots "Ainsi j'ai entendu" furent utilisée étaient pour honorer les enseignements du Bouddha. Quand le Bouddha était sur le point d'entrer dans le Nirvana, il dit, Ananda : "Tous les Sutras doivent commencer par les mots "Ainsi j'ai entendu".

           La troisième raison était de finir les débats de l'assemblée. Ananda était un des plus jeunes disciples du Bouddha. S'il n'avait pas expliqué que les Sutras qu'il parlait furent ceux du Bouddha et pas ceux de lui, il y aurait eu certainement des objections. "Vous dites que vous pouvez parler les Sutras ? Alors nous aussi !" Les gens eut dit. Mais quand Ananda dit que les Sutras n'étaient pas de lui mais étaient du Bouddha, toute assemblée, y compris les plus âgés, leurs pareils et les juniors n'avaient rien à dire. Ils étaient les Sutras du Bouddha. Ceci faisait cesser leurs objections et finissait tous les débats.

           La quatrième raison était de distinguer les Sutras du Bouddha des ouvrages des autres religions. Les textes des autres religions commencent leurs œuvres par les mots "A" ou "O" qui signifient "non-existence" ou "existence", respectivement. Ils disent que tous les dix mille dharmas existent ou n'existent pas. Les Sutras Bouddhistes commencent par "Ainsi". Ils ne tombent ni dans l'extrême du vide ni dans l'extrême de l'existence. Ils exposent la Voie du Milieu.

           Les quatres questions d'Ananda.

           Un jour, le Bouddha Shakyamuni annonça : "Ce soir, à minuit, j'entre dans le Nirvana". Quand Ananda entendit ceci, il était si contraire qu'il pleura comme un bébé. "Bouddha ! Bouddha !" appela-t-il. "S'il vous plaît, n'entrez pas dans le Nirvana ! Ne nous abandonnez pas !" Il pleura jusqu'à ce que son cerveau devint trouble.

           Juste alors un aveugle nommé Aniruddha passa. Bien que ses jeux étaient éteints, son œil céleste était ouvert. Parce qu'il était aveugle, il ne pouvait pas distinguer le nord, l'est, le sud ou l'ouest. Il n'était pas accablé de plusieurs pensées étrangères et son esprit était très claire. "Unique Vénérable" dit-il à Ananda, "pourquoi pleurez-vous ?"

           Le Bouddha est sur le point d'entrer dans le Nirvana, "Ananda répondit. Comment puisse-je ne pas pleurer ?"

           "Mais comment pouvez-vous faire votre travail si vous pleurez ?" dit Aniruddha. "Après que le Bouddha soit entré, nous aurons beaucoup à faire. Il y a du travail à faire. Il y a des questions à être posées ".

           "Quelles questions ?" demanda Ananda. "Le Bouddha part. Il va entrer dans le Nirvana. Qu'est ce qu'il pouvait y avoir de plus important que cela ?"

           Aniruddha dit :"Il y a quatre choses extrêmement importants qui doivent être établies".

           "Quelles sont-elles ?" demanda Ananda.

           "Compiler les Sutras en est une", dit Aniruddha.

           "Avec quels mots devons-nous commencer chaque Sutra ? "

           "Juste", dit Ananda. "je n'y aurais jamais moi-même".

           "Deuxièmement", continua Aniruddha, "Nous avons pris le Bouddha pour notre maître, mais après que le Bouddha soit entré dans le Nirvana, qui sera notre maître ? "

           "Quel est-le troisièmement ?" dit Ananda.

           "Maintenant, nous vivons avec le Bouddha. Après que le Bouddha doit entré dans le Nirvana, où allons-nous vivre ? "

           "Cela est très important", dit Ananda. "Sans lieu pour vivre, comment pouvons-nous cultiver la voie ? Quelle est la quatrièmement question ?

           "Le Bouddha peut discipliner les Bhikshus mauvais Bhikshus", dit Aniruddha. "Mais après qu'il entre dans le Nirvana, comment allons-nous les maîtriser ? "

           "Ce sont des questions très important, dit Ananda. Je vais demander sur-le-champ". Il essuya ses yeux, se marcha et courut chez le Bouddha. "Bouddha ? " Dit-il, "excusez-moi, mais puis-je vous poser quelques questions ? J'ai quatre questions que j'aimerais poser avant que vous n'entriez dans le Nirvana. Est-ce bien raisonnable ? "

           "Bien sûr," dit le Bouddha.

           "Seul Honoré du Monde, vous avez parlé beaucoup de Sutras. A l'avenir quand nous les compilons et les éditons, avec quels mots devons-nous les commencer ? Demande Ananda.

           "Tous les Sutras parlés par les Bouddhas du passé, du présent et du futur commencent par les mots "Ainsi j'ai entendu", dit le Bouddha. Ces mots signifient : "Le Dharma qui est ainsi peut-être cru ; je l'ai personnellement entendu par le Bouddha".

           Ananda continua, "vous êtes notre Maître, mais vous entrez dans le Nirvana, qui sera notre maître ? "

           Ensuite Ananda dit :"Nous avons toujours vécu avec vous, Bouddha après votre entrée dans le Nirvana, où vivons-nous ? "

           Le Bouddha répondit :"Vous devez demeurer dans les quatres applications de la concentration : La concentration du corps, des sentiments des pensées et des dharmas".

           "Dernièrement, Bouddha, " dit Ananda, "comment devons-nous traiter les mauvais Bhikshus ? Quelle devrait être notre méthode envers eux ? "

           Le Bouddha dit :"Soyez simplement silencieux et ils s'en iront ". Luttez contre les mauvaises personnes avec la concentration. Si elles sont mauvaises, ne soyez pas mauvaises en retour. Les mauvais Bhikshus ne montrent aucune considération à personne. Ils mettent une grande insistance à être numéro un. Il n'y a pas de moyen pour leur rendre raison. Tout ce que vous pouvez faire est de refuser de leur parler. Ils seront honteux et peuvent même venir suivre les règles. La meilleuse méthode est de ne pas discuter avec eux. Si vous les ignorez simplement, ils perdront rapidement l'intérêt. Ne parlez pas avec eux. Ne leur faites pas attention et ils s'emballeront très vite en s'en iront ". C'était la façon dont le Bouddha a répondu aux quatre questions d'Ananda.

           Le mot "Ainsi" exprime la crédibilité du Dharma qui doit être entendre le Dharma que vous pouviez croire est "Ainsi". Le Dharma que vous ne pouviez pas croire n'est pas "Ainsi".

           "Ainsi" veut dire "il est ainsi". "Ainsi" représente le principe nommé qui est inéchangeable. "Il est ainsi" représente le phénomène qui change selon les conditions. Parce qu'il s'accorde aux conditions et est pourtant invariable et parce qu'il est invariable et pourtant s'accorde aux conditions, le Dharma est dit d'être "Ainsi".

           Il s'accorde aux conditions, cependant ne change pas.

           Il ne change pas et cependant s'accorde aux conditions.

           Il est ainsi, ainsi impassible ;

           Le Dharma, évident et constamment brillant.

           Ainsi il est.

           "Ainsi" veut dire aussi il est "cacheté d'approbation". Si vous faites les choses correctement, si vous faites les choses en accord avec le cœur du Bouddha, alors il est "Ainsi". Si vous êtes en contradiction avec le cœur du Bouddha, alors il n'est pas "Ainsi".

"J'ai entendu" est la parole d'Ananda, "le Dharma qui est ainsi est, c'est parce que j'ai entendu personnellement du Bouddha. Ce n'est pas ma propre invention ou ma propre création. Je l'ai entendu par le Bouddha".

 

Ananda était un peu plus jeune que le Bouddha. En fait, Le Bouddha quittait sa famille quand il avait dix neuf ans et accomplissait la voie quand il avait trente ans. Ananda était né le jour où le Bouddha accomplissait la voie et à vingt ans, il quitta la maison et servait le Bouddha. Cependant, il n'avait pas entendu le Dharma enseigné par le Bouddha pendant les vingt premières années de l'enseignement. Comment, alors Ananda était-il capable de compiler les Sutras s'il n'avait même pas entendu ces vingt premières années de l'enseignement du Bouddha ?

  C'est une bonne question. Ananda était le cousin du Bouddha ; il quitta la maison quand il avait vingt ans et faisait le serment de se rappeler et d'enregistrement tous les mots du Bouddha. Mais, puisqu'il n'avait pas entendu les premières années de l'enseignement du Bouddha, il demande au Bouddha de répéter tout pour lui. Alors, le Bouddha, en secret reparlait tous les Sutras à Ananda qui, au moyen de son excellente mémoire, les souvenait tous parfaitement. Ainsi, du début jusqu'à la fin, tout le Dharma dont le Bouddha parlait passait par ses oreilles, entrait directement dans son cœur et ne fut jamais oublié. Cependant, il est dit :

"La grande mer de la Doctrine du Bouddha

Se versait juste dans le cœur d'Ananda".

  Ananda était en réalité un grand Bodhisattva qui manifestait provisoirement comme un Arhat. Tous les Sutras des Bouddhas passés furent compilés par Ananda. C'est pourquoi, après son éveil, il était capable de rappeler tout le Dharma parlé par les Bouddhas du passé. Le Dharma parlé par tous les Bouddhas est essentiellement le même.

  Plus sur les quatre applications de la concentration.

  La première application de la concentration est de contempler le corps comme impur. Nos corps transpirent constamment, si vous ne vouslavez pas, ils commencent à sentir mauvais. Les impuretés suintent toujours des neuf ouvertures sur

le corps. Les larmes et substances s'écoulent des yeux. Le cérumen s'accumule dans les oreilles. Le mucus vient du nez. Le flegme et la salive viennent de la bouche. Ajoutez l'excrément et l'urine des ouvertures éliminatoires et cela fait neuf. Cependant, vous devez considérer le corps impur.

  Les êtres vivants accablés de lourdes cupidité doivent (contempler) cultiver la contemplation de l'impureté et observer l'impureté du corps. Ceux qui affligés du désir sexuel doivent appliquer cette contemplation pour neutraliser l'envie. Quoi que la femme soit belle ou l'homme soit attirant, ils sont toujours fondamentalement impurs. Puisqu'ils sont impurs, comment pouvez-vous les accrocher ? Comprenant leur impureté principale, vous ne continuerez pas à les désirer fortement et votre désir sexuel diminuera.

  La deuxième est de contempler les sensations comme la souffrance. Tout ce que vous expérimentez, qu'il soit agréable ou désagréable, dérange votre esprit. Quand votre esprit s'agite, c'est la souffrance. Il y a beaucoup de sortes de souffrance. Il y a trois souffrances, les huit souffrances et toutes les souffrances illimitées.

Les trois souffrances sont :

  1. La souffrance dans la souffrance : C'est la pauvreté et la misère aux quelles tous les êtres vivants sont sujets.

  2. La souffrance de la déchéance : Vous pouviez jouir bientôt la richesse et l'honneur, mais ils tombent en décadence finalement. Peut-être vous avez une fortune assez grande mais ensuite le perdez dans une chute du marché de valeurs, ou peut-être votre état réel s'appropria à un grand projet.

  3. La souffrance du processus : Nous tous subissons la souffrance du processus de la vie lui-même. De la naissance, nous passons dans la fleur de l'âge ; de la fleur de l'âge, nous entrons dans la vieillesse. Le changement dans toute pensée est appelée la souffrance du processus.

  Les huit souffrances sont :

 

  1. La souffrance de la naissance.

  2. La vieillesse.

  3. La maladie, et

  4. La morte.

  5. La souffrance d'être séparé de ce qu'on aime.

  6. La souffrance d'être autour de ce qu'on déteste.

  7. La souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut.

8. La souffrance du feu furieux des cinq Skandhas. La forme, le sentiment, la pensée, l'activité et la conscience sont comme un feu en fureur. Ils sont notre ombre constante du le quelle nous ne pouvons jamais nous échapper. Soit agréable ou désagréable, les sentiments sont tous une sorte de souffrance, les sentiments agréables sont la cause des sentiments désagréables. Les sentiments peuvent être agréables, désagréables ou neutres. Du point de vue des trois souffrances, les sentiments désagréables sont la souffrance dans la souffrance ; les sentiments agréables sont la souffrance de la déchéance, et les sentiments neutres sont la souffrance du processus.

  Les trois souffrances sont présentes dans les trois mondes : Le monde du désir, le monde de la forme, et le monde sans forme. Quoi que vous sentiez, il se relie à la souffrance. Si vous pouvez comprendre ceci, vous ne désirerez pas du plaisir et vous serez capable d'éviter la souffrance.

  La troisième application de la concentration est de contempler les pensées comme impermanentes. Dans nos esprits, quand une pensée est produit, la pensée antérieure est éteinte. Cependant, lorsqu'une autre pensée se soulève, la précédante meurt. Les pensées se succèdent comme les vagues sue la mer. Pensée après pensée se soulèvent sans cesse, mais elles sont toutes permanentes. Toute pensée est vaine et irréelle. Cependant, vous devez considérer les pensées comme permanentes.

  La quatrième application de la concentration est de contempler les Dharmas comme le sans soi. Quels sont les Dharmas ? Généralement ils sont divisés en cinq catégories. Ils sont les expliqués en détail dans le SHASTRA POUR LA PORTE POUR (LA COMPREHENSION)  COMPRENDRE LES CENT DHARMAS par le Bodhisattva Vasubandhu.

  Il y a huit Dharmas de l'esprit.

  Il y a cinquante et un Dharmas appartenant à l'esprit.

Il y a vingt quatre Dharmas non réciproques avec l'esprit.

  Il y a six Dharmas inconditionnés.

  Ensemble il y a cent Dharmas. Bien qu'il ait tant de Dharma parmi eux tous il n'y a pas de soi. Cependant, vous ne devez pas vous attacher aux Dharmas. Quand vous avez cultivé jusqu'à l'extrême limite où les gens et les Dharmas tous deux sont vides, vous devez renoncer à l'attachement aux Dharmas. Si vous vous attachez à l'existence des Dharmas, vous contractez l'attachement du Dharmas. Il y a deux sortes d'attachements. L'attachement du soi et l'attachement du Dharma. Avant que les gens aient compris la doctrine du Bouddha, ils attachent au moi. Tout donne autour d'eux même. Avec attachement ils deviennent obstrués, pervertis et remplis de pensées rêveuses.

  Une fois que vous comprenez la Doctrine du Bouddha, vous pouvez faire naître les attachements du Dharma. Ainsi le Bouddha parla les Quatre Applications de la Concentration et nous enseignait de contempler les Dharmas comme dépourvu du soi. Contemplez tous les Dharmas comme n'ayant pas de soi. Puisqu'il n'y a pas de soi, comment pouvait-il y avoir des Dharmas ? Cependant vous devez contempler les Dharmas comme sans un soi.

  Bien qu'il ait Quatre Applications, vous pouvez les diviser et appliquer chacune des quatre qualités caractéristiques -- l'impureté, la souffrance, l'impermanence et le non soi -- pour le corps, les sentiments, la pensée et les Dharmas, qui font un total de seize contemplations en tout.

  Considérez le corps comme impur ; les sentiments, les pensées et les Dharmas sont aussi impures. Considérez les sentiments comme la souffrance : Le corps, les pensées, et les Dharmas sont aussi la souffrance. Considérez les pensées comme impermanentes et ainsi que le corps, les sentiments et les Dharmas. Considérez les Dharmas comme sans soi et ainsi que le corps, les sentiments et les pensées. Le Bouddha dit à ses disciples qu'après son entrée dans le Nirvana, ils doivent toujours se fixer ces Quatre Applications.

  Le résumé a été pris du commentaire du Maître Chih Che pour le Sutra par le Maître Ngou-I de la Dynastie de Ming. Il a trois titres principaux

  A1. L'introduction générale pour les divisions des branches et de la racine du Sutra.

  A2. L'explication spécifique des divisions de la racine et des branches du Sutra.

            A3. Le chapitre de la propagation des divisions de la racine et des branches du Sutra.

 

Nous allons commencer maintenant par le chapitre 1.
(à suivre)

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