Les gens qui pratiquent doivent s'avancer réellement et le faire. Ils doivent appliquer résolument l'effort, alors ils peuvent rapidement atteindre le fruit sans égal du Bouddhisme. Si cela se pratique pendant la période de formation, ils ne font pas les choses sérieusement et les choses sont fausses et erronées, alors le résultat ne sera pas vrai non plus. Il sera crochu, tordu et ils le trouveront très difficile pour finir leur travail dans la pratique.

Le Karma que nous avons chacun crée, ne commence pas et ne finit pas avec cette seule vie. Il se prolonge depuis des vies innombrables. Notre Karma de la tuerie est illimité et sans borne, comme est notre Karma du vol, de la convoitise, du mensonge et de la consommation des produits toxiques. Notre confusion ressemble à des mouches qui bourdonnent ça et là par hasard sans aucun sens de direction. Nous avons pris de nombreux mauvais tours et avons fait de beaucoup d'erreurs. Pourtant, quand le temps vient pour avoir des récompenses, nous n'admettons pas toujours nos erreurs. Alors on dit,

"Plantez des mauvaises actions et vous récolterez les mauvais fruits".

Par conséquent, nous devrions être très prudents dans tout ce que nous faisons. Chaque bouchée d'alimentation que nous mangeons et ce que nous buvons est déjà prédéterminé. Si dans cette vie vous trouvez que les gens ne sont pas bons avec vous, c'est parce que dans le passé, vous n'étiez pas bon avec eux. Si quelqu'un vous gronde pour aucune raison, c'est parce que dans le passé vous avez grondé les autres déraisonnablement. Si quelqu'un vous frappe sans aucune cause apparente, de nouveau, c'est parce que dans le passé vous les avez fouettés. Nous devons rembourser toutes nos dettes - avec intérêts. Cependant, même une seule mauvaise cause peut être le résultat d'un châtiment désastreux. Les gens ordinaires, cependant, ne comprennent pas les principes des causes passées et des effets futurs, alors ils maudissent le ciel et reproche au monde entier leurs malheurs. Ils disent que Dieu n'est pas juste et que les gens sont injuste.

Je vous démontre souvent que ce monde est totalement immergé dans le combat, les pays se font la guerre, les familles se battent entre-elles, les gens combattent entre eux et le monde également à l'origines de tous ces combats, vous trouverez la tuerie et la haine. Le Karma de la tuerie remplit l'univers entier et à cause de lui, nous nous faisons du mal et prenons les vies des uns et des autres. De plus, beaucoup de maladies étranges se manifestent et aucun médicament ne peut les guérir. Les fautes de chaque personne sont illimitées, sans bornes et incalculables. Et pourtant chacun pense qu'il est vraiment bon. Nous n'avons même pas assez de lumière dans nos esprits pour avoir honte et pour changer vraiment ; La plupart des gens ne peuvent pas "retourner la lumière et observer l'intérieur", la plupart ne sont pas maître d'eux-mêmes, mais nous reprochons toujours aux autres nos difficultés. Tout le monde devrait y attacher de l'importance.

Quand nous pratiquons, nous ne devons pas être cupides pour le plaisir. Par exemple, si vous mangez trop, votre désir croîtra. Par conséquent, il vaut mieux avoir toujours une petite faim plutôt qu'un grand appétit qui nous incite à toujours manger. De préférence arrêter de manger avant d'être totalement repu. Vous êtes en désarroi lorsque vos désirs augmentent. A l'heure actuelle le soucis de chacun est d'avoir suffisamment de nourriture, mais si vous pratiquez réellement il n'est nécessaire de soutenir votre corps. Seulement quand vous perdez beaucoup d'énergie vous devez vous reconstruire.

Le fait de perdre peut arriver de plusieurs manières. Par exemple, quand vos yeux regardent les formes, vous perdez l'énergie. Quand vos oreilles écoutent les sons agréables, vous perdez l'énergie. Quand votre corps jouit des sensations tactiles, vous perdez l'énergie et quand votre esprit poursuit les dharmas conditionnés, vous perdez vos énergies vitales. Dans toutes ces manières vous pouvez perdre votre essence ; vous avez des écoulements. Vous ne savez pas assez vous débrouiller dans ces régions subtiles, mais à la place, vous plongez dans l'ignorance.

Les religieux devraient être particulièrement attentifs à ce point. Est-il que vous ne pouvez pas prendre la perte ? Ne pouvez-vous pas laisser tout tomber ? Ne pouvez-vous pas prendre les vigueurs de la pratique ? Vous ne devriez pas jouir des plaisirs et faire des choses pour aider vos sacs à peau malodorante. Soyez conscient que lorsque votre tour de mourir arrivera votre corps ne vous remercie pas autant. Il ne sera pas loyal envers vous. Il est simplement un monceau de chair et d'os : Une combinaison temporaire des quatre éléments. Il n'est pas réel. La nature intrinsèque est réelle. Il nous pénètre brillamment et nous éblouit dans sa clarté. Il est dit de la nature intrinsèque :

A l'origine, il n'y a pas une chose,

Alors, où la poussière peut-elle déposer ?

Travaillez dur à l'intérieur. Ne nagez pas à la surface, pratiquez toujours ce qui est bon pour vous, n'ayez aucun attachement : La non-perception de soi, des autres, des êtres vivants ou d'une vie. Ne soyez pas toujours en train de calculez comment éviter la faim et le froid. Si vous n'y arrivez pas, alors vous ne pouvez pas obtenir la maîtrise de soi. Quand vous entendez ceci, vous ne pouvez pas penser que c'est quelque chose de spécial. Mais si vous pouvez réellement avancer et vivre de cette manière, alors vous jouirez du succès. Utilisez un esprit sérieux pour pratiquer. Vous ne pouvez pas être sans vigueur ou insouciant. Les pratiquants devraient être toujours disposé à perdre, de manquez les affaires. Soyez bonne vis à vis des autres et ne vous faites aucun soucis. Vous ne devez jalouser personne ou être en manque de mérite et vertu ; Si vous avez le petit peu d'égoïsme ou de la recherche du soi, vous n'obtiendrez pas la vraie sagesse. Si vous avez d'abord l'idée d'égoïsme, alors vous finirez simplement pas être égoïste. Lorsque vous pratiquez-vous ne devez pas craindre la souffrance, la difficulté ou la pauvreté.

Je me souviens quand j'ai quitté Manchourie et que je suis allé à l'intérieur des provinces, j'avais juste un peu d'argent sur moi - juste assez pour aller à la Montagne Pu Tou pour recevoir l'Ordination.

Je suis allé à Tyan Jin pour rendre hommage au Maître Dharma Tan Syu et le Maître Dharma Ding Syi, parce qu'ils étaient connus comme des grands aînés vertueux à Manchourie. Tout ce que je voulais faire était de les prosterner. Mais quand ils virent ce jeune novice, ils pensaient que j'étais venu pour mendier. Alors le Maître Ding Syi me demanda ce que je voulais et me conseilla d'aller voir le supérieur. Je ne prêtais aucune attention à lui. Le Maître Dharma Tan Syu me répéta la même chose et lorsque je vais un coup d'œil au supérieur je pouvais dire qu'il était très différent lorsqu'une personne essaya de lui adresser la parole. Ceci me fit vraiment de la peine. Ces grands vertueux devraient prendre garde de ne pas considérer à la légère ceux qui viennent étudier auprès d'eux.

Ensuite, j'ai entendu ce Maître Dharma Ti Jing avec un groupe de dix Bhikshus et novices - tous étaient avec lui - allaient à Hu Bei, alors je me joignis à eux pour voyager. Mais après le Maître Dharma Ti Jing nous annonça qu'il fallait lui donner l'argent que nous possédions car il était le chef de groupe et que personne n'était autorité à avoir des biens personnels.

Alors, je lui ai donné mon argent pour la Montagne Pu Tou et je voyageais avec eux à Hu Bei. Il faisait très froid - il neigeait et je portais seulement trois sortes d'habits qui n'étaient même pas ouatés. Bien que mes vêtements étaient en lambeaux, mon "état" était extrêmement bon. Je n'avais pas de pensées. Alors jour après jour, un parfum rare passait et tournait autour de moi. Contrairement à l'encens ordinaire (c'était un parfum) on ne trouvait pas ce genre de parfum dans ce monde. J'avais eu une épreuve semblable à Manchourie. C'était plus vraisemblablement une réponse de la pratique ascétique. Les Bouddhas et les Bodhisattvas étaient extrêmement heureux et les jeunes filles célestes offraient des fleurs. En ce temps là cela se produisait de cette façon.

L'année suivante (1947), comme j'étais sur le point d'aller à la Montagne Pu Tou, j'ai demandé au Maître Dharma Ti Jing de me rendre mon argent. Cependant, il me dit, "Pas un centime ! Vous ne pouvez pas y aller ! Ce monastère-ci transmet les préceptes. Recevez l'ordination ici".

Je répondis, "j'ai le serment d'aller à Pu Tou. Si je n'y vais pas, je n'exaucerai pas mon vœu. Si vous ne me donnerez pas mon argent, j'irai sans lui".

Alors, c'est ce que je fis. Je pris un bateau ; la nourriture était gratuite, et je dormis sur le bureau. Je suis allé de Ning Bwo à Shen Jya Men, ensuite à Pu Tou pour prendre les préceptes. Pu Tou était très commode, parce qu'on n'avait pas besoin d'argent pour être ordonné. Et lorsque je descendis de la montagne, je pris un bateau pour Shang Haï ; d'une manière ou d'une autre, ma situation financière se menait à bien sans (vraiment) savoir comment. Je suis allé à la montagne Ling Yan à Su Jou pour étudier les enseignements du Sutra à l'Académie Bouddhiste. J'ai trente camarades de classe; Tous pensaient que j'étais vraiment stupide. Ils me méprisaient parce que je ne parlais pas ! Je n'ai établi aucune relations ni fait d'amis. C'était une situation amère qui dura plusieurs décennies. De là je suis allé à Hong Kong pendant dix ans, puis je suis allé en Amérique. Mais je n'avais aucun projets, ni pour la suite, pas de calculs.

Maintenant qu'il y a Le Sage Cité des Dix Mille Bouddhas, je n'ai toujours pas fait de projets. Je ne pense à rien et fais le mieux que je peux. Je suis vraiment une personne "dont l'esprit passé ne peut être atteint et dont l'esprit présent ne peut être atteint". Alors cette personne confuse est venue en Amérique. Maintenant, il y a le Sage Cité des Dix Mille Bouddhas et chaque jour nous construisons et l'améliorons. Je n'ai pas eu d'enseignement scolastique, je manque de sagesse et de vertus. Je suis simplement une personne claire et stupide, mais je suis assidu et responsable vis à vis de ce que j'entreprends. Que vous me croyez ou non je n'y prête aucune attention ; Petit à petit j'avance et je fais tout en mon pouvoir pour l'intérêt du Bouddhisme. C'est ma philosophie. C'est inutile de quitter la maison, s'il n'y a aucune pratique.

Pratiquez vous-même pour résoudre votre propre naissance et mort.

Si vous mangez vous serez plein.

Quelqu'un qui pratique peut prendre part à ceci. Si vous ne pratiquez pas, je ne serai pas capable de vous sauver, même les Bouddhas ne peuvent vous sauver. De plus, si vous ne pratiquez pas et que non seulement vous parlez les autres, vous tomberez dans les enfers. Alors soyez extrêmement prudent et assidu, si les Bouddhistes ne font pas réellement les choses, alors qui dans ce monde le fera ?