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Réciter le nom du Bouddha pour comprendre l’esprit et pour voir la nature de Bouddha

 

                       Le Vénérable Maître Hsuan Hua

 

 

L‘esprits et la nature des êtres vivants sont à l’origine clairs et brillants, mais ils sont voilés par d’innombrables obstructions, défauts et pensées oisives.

 

Par nature, les êtres vivants aiment le bonheur et haissent la souffrance. Mais à cause de leur stupidité, ils ne savent pas comment atteindre la béatitude qu’ils ont tant désirée et éloigner la souffrance qu’ils ont tant détestée. Cependant, quoiqu’ils disent, ils « poursuivent toujours le bonheur, » malheureusement ils ne reçoivent que souffrance.

 

Les Bodhisattvas sont des êtres bienvaillants et compatissants qui sont déjà devenus illuminés. Ils comprennent qu’ils doivent quitter la souffrance pour atteindre la béatitude. Voyant tous les êtres vivants pitoyables et affligés, les Bodhisattvas grandement compatissants font le serment d’écouter leur voix et les délivrent de la souffrance. Et ainsi les êtres vivants ne sont pas totalement sans espérance. Si nous récitons le grand nom du Bodhisattva kuan Yin, il nous sauvera avec son pouvoir de Dharma illimité, et capable de nous délivrer de la souffrance et d’atteindre la béatitude. Ce genre de béatitude est la béatitude absolue du pays pur de l’ouest. En récitant le grand nom du Bodhisattva, non seulement nous pouvons transcender toute douleur et souffrance de ce monde, mais nous pouvons aussi renaître dans le pays de la béatitude absolue, nous verrons le Bouddha quand notre lotus s’ouvrira nous atteindrons le pur et suprême bonheur de la permanence, de la béatitude du vrai soi et de la pureté.

 

Il a été dit qu’en récitant le nom du Bodhisattva, nous pourrons éloigner toute souffrance et comprendre notre propre esprit et nature, est-ce aussi facile ? Les êtres vivants souvent sceptiques pourraient se poser cette question cela. Mais les Bodhisattvas sont déterminés à donner aux êtres vivants un profit, qui est la raison dont ils enseignaient cette efficace porte de Dharma. Néanmoins, certains êtres vivants sont inconscients de ce suprême profit. Quel dommage !

 

Certains disent : « J’admets que réciter le nom du Bodhisattva peut dissiper les fautes et supprimer la souffrance, mais comment fait-on pour comprendre l’esprit et voir la nature ? » Il y a quelques jours, je me servais de l’analogie du téléphone. Maintenant, je vais donner une autre analogie plus simple.

 

Supposez qu’une personne a les yeux bandés si bien qu’elle ne voie que du noir. Quand elle essaie de marcher, elle continue à se cogner contre les murs jusqu’à ce qu’elle soit meurtri et terriblement douleureux. Cependant, il ne lui arrive pas à enlever le bandeau sur les yeux. Heureusement, elle rencontre une personne aimable qui voit son misérable état et enlève le bandeau sur les yeux pour lui. Maintenant, elle peut voir, et elle ne se blessera plus en se heurtant contre les murs.

 

Le même principe s’applique dans la récitation du nom du Bodhisattva. Nous les êtres humains sont comme la personne bandée les yeux. Elle n’est pas vraiment aveugle ; mais ses yeux  sont couverts par un chiffon. De même, nous les êtres vivants n’avons pas perdu notre esprit et notre nature. Ils sont à l’origine clairs et brillants, mais ils sont couverts par d’innombrables obstructions, défauts et pensées oisives. Le Bodhisattva est comme ce genre de personne, puisqu’il éloigne les obstructions karmiques qui couvrent notre propre nature brillante, qui nous permettent de retourner à la source et d’obtenir notre face origine.

 

Nous ne pouvons pas manquer de réciter le nom du Bouddha, ou ce serait comme l’aveugle qui refuse d’être aidé par les autres. Se cogner contre le mur est un petit incident, mais s’il ne peut pas voir où il va et il marche dans l’abîme, sa vie est certainement en danger.

 

Il y a beaucoup d’offenses que nous pouvons essayer de commettre dans ce monde, et si nous ne faisons pas attention, nous pouvions tomber dans le gouffre de l’offense et perdre notre cher corps humain. Nous ne pouvons pas retourner pendant dix mille éons, et nous le regrettons pendant des siècles. Les laics ! Recevez vite les encouragements du Bodhisattva et récitez constamment le grand nom du Bodhisattva, si bien que le Bodhisattva peut nous sauver bientôt de la grande mer de la naissance et de la mort.

 

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