Résumé Biographique de
l’Ex-Grand Maître Vénérable
Thich Trung Quan
Vie.
Maître Vénérable a nom VU, nom posthume THANH QUÂT, nom de religieux THICH TRUNG QUAN, naît dans une famille d’honnêtes payans. Le père s’appelle VU DINH DUAT et la mère NGUYEN THI NHIEN. Naissance du Maître le 9ème jour du 6ème mois de l’année 1918, au village HA KY, district de NGHIA HUNG, province de NAM DINH, au nord VIET NAM. La fratrie comprend deux frères et deux sœurs. Maître VU est le deuxième frère de la famille.
Vocation religieuse.
Adolescent, il découvre que la vie est plus riche de souffrances que de joies. Un jour, découvrant la bioghaphie du patriarche HUYEN QUANG qui a pris l’habit après avoir été reçu lauréat du concours suprême, il réalise qu’honneur et richesse ne sont que chimères. A la fin, il décide de quitter la vie de famille, se présente à la Pagode Kim Lien (Dong Dac), province de Ninh Binh, afin d’étudier la religion sous la conduite d’un maître en la personne de l’Ex Grand Maître National Duc Nhuan. Il avait alors tout just 19 ans.
Activité religieuse.
A paritr de cette date, Maître Trung Quan mène activement ses études religieuses avec son maître pendant sept années. En l’année 1959, dans un but d’extension doctrinaire, il est sollicité par maître Thich Thanh Tuat pour aller au Laos propager le Bouddhisme Mahayana. La première Pagode éligée par Maître Trung Quan à Luang Prabang, du nom de Phat Tich, a été construire sur un terrain réputé être un repaire de démon nuisible responsables de la disparition régulière d’innocents chaque année. Auparavant, un autre maître avait essayé de construire sur le même site, mais n’a pu réaliser son projet. Cela incite à penser que le Maître Trung Quan avait une affinité originelle pour cette région. Après l’ouverture de la pagode, la sérénité est établie malgré quelques tentatives d’opposition de la part des villageois et même du ministre. Par la suite, beaucoup de gens ont pris refuge dans les Trois Joyaux.
Après cela, il y aura la Pagode Bang Long dans la capitale Vientiane, construite après celle de Luang Prabang. Maître Trung Quan a su convertir plusieurs réfractères à la doctrine du Bouddha. Il a formé plus vingtaine de moines, une trentaine de nonnes, converti plusieurs milliers de fidèles Loatiens à la foi Bouddhiste.
En 1978, alors qu’il avait 60 ans, l’ancien maître Vénérable Thich Chan Thuong se portait garant pour son arrivée en France, afin de continuer à enseigner la doctrine Mahayaniste.
En France, il a été hébergé à la Pagode Quan Âm pendant prèsque une année, après quoi Grand Maître Vénérable Thich Tâm Châu l’invite à administrer la Pagode Hong Hien à Fréjus au sud de France pendant deux ans. Par la suite, monsieur Escale et les nombreux fidèles sont allés à Fréjus l’inviter de retourner à Paris afin de créer et de diriger l’actuelle Pagode Hoa Nghiêm. Dans ce dernier centre Bouddhique, Maître Vénérable Trung Quan a ordonné 12 moines et 26 nonnes ainsi que plusieurs milliers de fidèles qui ont pris refuge en les Trois Joyaux.
Pendant plus de vingt ans en France, il n’a pas ménagé ses efforts pour diffuser son enseignement, acceptant mille invitations, en particulier celles d’être le maître spirituel de huit pagodes en France et en Belgique sont : Pagode Phap Vuong à Noyant, Pagode Hoa Nghiem à Bruxelles, Pagode Nhan Vuong à Troyes, Pagode Ho Quoc à Roubaix, Pagode Kim Quang à Bobigny, Pagode Hoa Nghiem à Grenoble, Pagode Tu An à Bonneville.
Maître Vénérable Trung Quan a traduit en tout près une cinquantaine de Sutras :
Sutra Hien Ngu, Sutra Vien Giac, Sutra Nhan Vuong Ho Quoc, La vie du Bouddha, Sutra Sam Hoi Diet Toi Trang Nghiem ...
Les Sutras et ouvrages traduits par Maître Vénérable Trung Quan ont été édités à plusieurs reprises au Laos, au Viet Nam, et en France, ce qui facilite l’étude de la doctrine de Bouddha par les fidèles. Il s’agit là d’une grande contribution du Maître à l’histoire du Bouddhisme au Viet Nam, en ce qui concerne la création et la traduction d’ouvrages religieux à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Grand Maître Trung Quan est de tempérament profond, simple mais imposant comme un maître Zen, ce qui fait la joie de ses interlocuteurs.
Il est également l’un des sept grands maîtres qui ont été élus par l’assemblée générale de Sangha Vietnamienne d’outre-mer (qui s’est réunie à Washington le 6 mai 1979) en tant que guides spirituels des compatriotes Bouddhistes d’émigration.
Les bienfaits du Maîtres sont immenses et multiples. Il suffit de lire les ouvrages traduits par ses soins et de visiter les pagodes par lui créées pour se faire une idée sur l’activité se sa vie.
Conduite religieuse.
Tout sa vie, le Maître pratique la patience, adopte la miséricorde, la joie et le sacrifice comme lignes de conduite religieuse. En particulier l’exercice de la charité, des six prières de la journée en vénération des Dix Milles Bouddhas. Récitation régulière du Sutra du Lotus de la Bonne Loi (Saddharmapundarika – Sutra) jusqu’à en savoir par cœur. Les prières sont pratiquées de façon assidue et systématique.
Fin Religieuse.
Maître Thich Trung Quan est comme un grand arbre contenaire qui apporte la fraîcheur à la communauté des fidèles en tous lieux. Là où il est, l’on constate l’existence d’une véritable chaleur humaine. Mais tout objet est impermanent, le corps constitué des quatre éléments ne peut éviter la loi du cycle naissance, vieillesse, malade, mort. Subitement, il ressentait sa santé faiblir et sollicitait son hospitalisation. Peu de temps avant sa mort, il demandait à regagner sa pagode. Son état chimique s’étant momentanément amélioré, une sortie de l’hôpital était prévue. Il s’est éteint le trentième jour du deuxième mois de l’année du Chèvre, soit le 1ère avril 2003 à 2 h 30 du matin, ayant vécu 86 ans dont 66 ans en tant que religieux.